Le fil de l'APRIL

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L'April a pour objectifs de :

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2025-07-11

2025-07-10

2025-07-07

2025-07-03

  • 13:21 UTC Rejoignez l'équipe « Libre à vous ! » : l'équipe podcast recrute

    Nous avons besoin d'aide pour aider dans la tâche de traitement des podcasts de notre émission Libre à vous !.

    Dans le cadre de notre émission Libre à vous !, diffusée sur la radio Cause Commune, un point important concerne la post production, le traitement du podcast.

    Les podcasts resteront en effet la mémoire et la trace des émissions. C'est pour cela qu'il faut apporter un soin particulier à leur traitement avant la mise en ligne.

    Cette phase de traitement consiste notamment à supprimer les bruits parasites de l'environnement, les bruits de bouche, équilibrer les voix et les musiques, réduire les silences, retirer les « heu ! »…

    Actuellement, trois personnes font partie de l'équipe : Antoine, Élodie et Julien. Un grand merci à elles.

    Nous aurions donc besoin d'avoir au moins une personne en plus, ce qui permettrait de répartir le travail. Par exemple, avec quatre personnes disponibles pour traiter le podcast chaque personne pourrait ne s'occuper du podcast qu'une semaine par mois.

    Si vous avez de l'expérience, des compétences, des idées ou rien de tout cela et simplement l'envie de vous lancer dans l'aventure, n'hésitez pas à nous contacter !

    Le podcast de l'émission est également découpé en plusieurs podcasts par sujets individuels (d'une dizaine de minutes à une heure). Pour écouter les podcasts de l'émission :

    Une page documente le traitement des podcast dans le but de faciliter la contribution des personnes qui interviennent. Le principal outil utilisé par l'équipe est Ardour. Précisons que le découpage du podcast complet en podcast individuel par sujet n'est pas fait par l'équipe podcast.

    La participation à l'équipe podcast se fait entièrement à distance.

    Note : il n'est pas nécessaire d'être membre de l'April pour participer à cette activité.

  • 13:06 UTC Rejoignez l'équipe « Libre à vous ! » : l'équipe régie recrute

    Nous avons besoin d'aide, un mardi après-midi par mois (de septembre à juin) sur Paris 18e, pour assurer la réalisation du direct de notre émission de radio. Même si vous n'avez aucune expérience de la radio, n'hésitez pas à nous contacter, l'équipe vous accueillera et vous accompagnera dans la formation aux outils.

    Depuis 2018, nous proposons une émission de radio intitulée Libre à vous !, diffusée chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur la radio Cause Commune (91.3 sur la bande FM, en DAB+ en Île-de-France et sur le site web de la radio). C'est une action importante pour la promotion et la défense des libertés informatiques, notamment parce qu'elle permet de toucher un très large public.

    Depuis 2019, l'émission est gérée en autonomie par l'April, une personne prépare et anime l'émission, une autre s'occupe de la réalisation du direct (la régie).

    La régie désigne à la fois :

    • les outils matériels pour la diffusion de l'émission sur la bande FM et sur Internet
    • les logiciels utilisés
    • la pièce dans laquelle se trouve une partie du matériel (console...) et la personne qui s'occupe de la régie le jour de la diffusion de l'émission
    Photo de Booky en régie Photo de Julie en régie

    Une page documente la gestion de la régie dans le but de faciliter la contribution des personnes qui interviennent (bénévoles et membres de l'équipe salariée). Actuellement, en plus de l'équipe salariée, la régie est tenue par Bookynette et Julie, un grand merci à elles.

    Installée dans la régie, la personne en charge de la réalisation du direct assure notamment le lancement des jingles, des pauses musicales, contrôle le niveau des sons (micros etc), gère la possible participation de personnes à distance. La personne travaille en collaboration avec celle qui prépare et anime l'émission.

    Photo d'une main manipulant la console de la régie

    L'émission est diffusée chaque mardi de 15 h 30 à 17 h, de septembre à juin, il serait bien de pouvoir s'engager à faire une régie un mardi par mois.

    La principale contrainte consiste à venir au studio de la radio situé au 22 rue Bernard Dimey, 75018 Paris. L'émission est diffusée en direct à 15 h 30 précises, cependant il faut prévoir d'être au studio dès 14 h 30 pour pouvoir faire la mise en place sereinement (tâches et vérifications préalables notamment). L'escalier pour accéder au studio est un peu raide et il n'y a malheureusement pas d'accès pour les personnes à mobilité réduite.

    Si cette activité au sein de l'April vous intéresse, n'hésitez pas à nous contacter. Pas besoin de compétences particulières, l'équipe vous accompagnera dans la formation aux outils.

    Note : il n'est pas nécessaire d'être membre de l'April pour participer à cette activité.

2025-07-02

2025-07-01

  • 09:47 UTC Bilan du groupe Transcriptions : 12 transcriptions publiées en juin 2025

    Douze transcriptions ont été publiées au mois de juin 2025, ce qui correspond à 11 heures et 31 minutes d’enregistrements audio ou de vidéos.

    Docteur en informatique, auteur du blog BD Grise Bouille, mais pas que, membre de l’association Framasoft, membre du conseil d’administration de l’April, Gee tient une chronique tous les mois, dans l’émission Libre à vous !, intitulée « Les humeurs de Gee ».
    Dans sa chronique du 17 juin, Gee traite, et pour la quatrième fois nous rappelle-t-il,de l’IA.
    Il nous fait part de son expérience d’enseignant, identique à celles de ses collègues d’autres disciplines : « La quasi-intégralité des élèves ont toujours une fenêtre ChatGPT dans le navigateur, c’est devenu un outil aussi courant qu’un navigateur ». Selon lui, « il n’est plus question d’empêcher l’avènement de l’IA », « un aggravateur d’inégalités sociales, un accélérateur de paupérisation des classes populaires », mais de savoir « comment on continue à lutter pour l’émancipation, pour la justice, pour l’écologie, pour l’égalité sociale ».
    En conclusion de cette chronique intitulée « L’IA ne s’en ira pas », Gee pose une question et invite chacun d’entre nous à réfléchir à sa propre réponse durant l’été.

    N’hésitez pas à lire, voire relire cette chronique ainsi que toutes celles proposées par Gee dans l’émission Libre à vous !.

    Relisez les informations concernant le groupe Transcriptions de l'April et rejoignez-nous !

    La liste des transcriptions publiées au mois de juin 2025 est disponible sur le site Libre à lire.

    Participer aux transcriptions

    Rejoindre le groupe Transcriptions de l'April !

    Suivre les publications

    Pour vous tenir informé, consultez cette page.

    Pour suivre la publication des nouvelles transcriptions, vous pouvez vous abonner au flux RSS.

  • 08:20 UTC Interview April dans le podcast Projets libres !

    Walid Nouh du podcast Projets Libres ! nous a proposé de consacrer plusieurs épisodes de son podcast à l'April, son histoire, ses actions. Pour ce premier épisode, Walid a interviewé Jeanne Tadeusz, qui a été en charge des affaires publiques à l'April de 2010 à 2016, et Frédéric Couchet, délégué général de l'association.

    Écouter le podcast (1 h 15)

    Lire la transcription

    Quelques extraits :

    Jeanne Tadeusz : « Être un décideur aujourd’hui, c’est travailler sur énormément de sujets, on ne peut pas tout connaître. Être responsable des affaires publiques c’est faire un peu ce pont entre des problématiques qui nous intéressent, sur lesquelles on s’engage personnellement, en l’occurrence le logiciel libre, et ces décideurs. »
    Frédéric Couchet : « L’April s’est créée en 96. C’est à partir de 99 que nous nous sommes rendu compte qu’il allait falloir se mobiliser contre des projets de lois, notamment au niveau européen. Nous n’avions pas cette conscience-là. En fait, une des forces de l’association, c’est que nous nous sommes adaptés au fur et à mesure. Par contre, on avait ce positionnement très clair, ce positionnement que le logiciel libre est un enjeu de société, les personnes méritent la liberté informatique et on allait faire ce qu’on pouvait pour le faire connaître, en fonction de nos possibilités. »
    Jeanne Tadeusz : « Expliquer que parler de logiciel libre ce n’est pas que parler du logiciel qu’on utilise sur son ordinateur, c'est relier ça à des questions essentielles aujourd’hui : la question de la souveraineté, la question de la vie privée, la protection de nos données personnelles. »
    Frédéric Couchet : « On essaie d’aborder la diversité dans son ensemble, notamment par exemple, depuis de nombreuses années, les événements publics officiels de l’April sont organisés dans des endroits accessibles pour les personnes en situation de handicap...Dans l’émission de radio on le met aussi en œuvre dans les recrutements. Aujourd’hui, tout simplement, des gens se demandent comment favoriser la contribution de femmes ou autres, eh bien ça passe aussi par le vocabulaire, c’est-à-dire qu’il faut se montrer inclusif avec son vocabulaire, il faut aussi expliquer, pour accueillir le maximum de gens, qu’il n’y a pas besoin forcément d’une forte expertise, qu’il va y avoir un accompagnement, on précise même, dans certaines documentations, que l’accompagnement peut être fait par une femme si, par exemple, une femme souhaite être accompagnée par une autre femme. »
    Jeanne Tadeusz : « En tant que citoyenne, en tant que personne engagée, je trouve que les questions qu’on a traitées restent toujours d’actualité. On les a lancées, elles continuent d’exister, et on a peut-être pu, et je trouve ça finalement important, lever le voile dès le départ sur ces problématiques et, finalement, ça valide d’autant plus le combat de l’April de continuer à faire connaître toutes ces questions. »
    Frédéric Couchet : « Si des personnes sont un petit peu anxieuses par ce qui se passe dans l’informatique aujourd’hui, et elles ont raison, avec les GAFAM, les géants de l’Internet et autres, qu’elles sachent qu’une façon de traiter l’anxiété c’est l’action. À l’April, vous pouvez trouver différentes manières d’agir, ça peut être simplement transcrire des enregistrements, ça peut être participer à des événements, ça peut être faire des traductions, on a aussi un groupe qui s’occupe de traductions. L’action permet aussi de traiter d’anxiété donc n’hésitez pas à nous rejoindre. »

2025-06-30

2025-06-24

  • 10:36 UTC #251 - La Mouette et la bureautique libre - L'IA ne s'en ira pas - Interview avec Infini - « Libre à vous ! » diffusée mardi 17 juin 2025 sur radio Cause Commune

    Libre à vous !, l’émission de l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Prenez le contrôle de vos libertés informatiques, découvrez les enjeux et l’actualité du libre.

    Au programme de la 251e émission :

    • sujet principal : l'association La Mouette et la bureautique libre, avec Laure Patas d’Illiers et Régis Perdreau. Sujet animé par Laurent Costy
    • la chronique Les humeurs de Gee sur « L'IA ne s'en ira pas »
    • interview avec l'association Infini
    • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre
  • 08:12 UTC Microsoft, un horizon encore indépassable pour les ministères sociaux ?

    En septembre 2023, le ministère du Travail justifiait le déploiement au sein de ses services de la suite Microsoft Office 365 en dérogation de la circulaire dite « Cloud au centre »1. Il évoquait, pour ce faire, des études conduites en 2020 qui démontreraient l'absence d'alternative à l'offre états-unienne. Après obtention de ces « études », l'April a obtenu communication d'éléments complémentaires relatifs à la recherche par les ministères sociaux « d'offres alternatives ». Lus ensemble, les différents documents obtenus semblent confirmer l'absence de stratégie politique globale et une situation dans laquelle Microsoft apparaît encore comme un horizon indépassable pour les ministères sociaux.

    Comme nous le relations à l'époque, les documents reçus pour justifier le déploiement semblent confirmer l'impression générale d'une décision politique de migrer vers les solutions Cloud de Microsoft, qui se justifierait, in fine, par la dépendance déjà bien installée aux solutions américaines…
    L'April a alors initié de nouvelles demandes CADA2 afin de comprendre si des travaux avaient été réellement poursuivis pour s'assurer de l'absence d'alternative justifiant la dérogation et pour en permettre l'émergence. Trois documents ont été communiqués en réponse.

    Télécharger les documents (.zip)

    Deux notes et une réunion en guise de travaux de recherche « d'offres alternatives » à celle de Microsoft

    Le premier document, datant de mars 2023, est l'avis, négatif, de la DINUM et de l'ANSSI3 à la demande « d'adaptation du périmètre de dérogation à la doctrine cloud pour les ministères sociaux », afin de poursuivre « le déploiement de la suite Office 365 au sein du ministère ».
    Le deuxième, d'avril 2023, est la réponse de la Direction du numérique des ministères sociaux (DGNUM), afin de justifier ce choix.
    Le dernier est le compte-rendu succinct d'une réunion de juin 2023 entre la DINUM, l'ANSSI et les ministères chargés des affaires sociales (MCAS dans le document). La conclusion de ce document indique une convergence des parties sur l'adoption d'une solution d'hébergement chez un « hébergeur de confiance » des solutions Sharepoint et Exchange de Microsoft, plutôt, donc, qu'un hébergement directement chez l'entreprise américaine.

    Il est intéressant de noter que, si convergence il y a eu, la DINUM et l'ANSSI, dans leur avis, signalaient que « s'engager auprès de Microsoft au motif qu'il sera possible de basculer sur une solution de confiance, ce que nous nous sommes toujours refusés à faire, envoie à Microsoft le signal que le critère de qualification SecNumCloud est une exigence "optionnelle" pour l'État, ce qui n'est pas le cas. Les autres acteurs industriels pourraient également s'en émouvoir ». Depuis, la principale solution « Cloud de confiance » basée sur les technologies Microsoft, évoquée dans les échanges, Bleu de Capgemini et Orange, est encore en cours de certification4. Ce qui interroge de fait sur la situation au sein de ces ministères depuis…

    Microsoft, un horizon indépassable ?

    Dans la continuité des « études » de 2020, la réponse de la DGNUM confirme que l'approche des enjeux semble prendre comme impondérable l'utilisation des technologies Microsoft. Ainsi, l'alternative envisagée à la solution Office365 ne porte que sur un scénario qui consisterait à « reconstruire une infrastructure on-premise5 pour mettre en place une solution de type Exchange 2019 ».

    Cela traduit également une vision strictement « territoriale » de la souveraineté, compatible avec l'usage continu des outils privateurs de Microsoft. Dans sa réponse, le secrétaire général de la DGNUM « considère […] que le déploiement d’Office 365 au sein des ministères sociaux constitue une véritable opportunité d’accélérer le développement d’une solution souveraine française, telle que Bleu, ou au moins européenne ».
    Dès lors que l'on considère la souveraineté comme la maîtrise des activités sur les réseaux informatiques, notamment en termes d'autonomie de décision, l'impasse que cette posture représente apparaît rapidement. Les logiciels libres, en garantissant les libertés d'audit, d'usage, de modification et de redistribution, consubstantielles à la mutualisation, permettent une approche beaucoup plus opérante de la « souveraineté numérique » pour l'État et l'ensemble des administrations.

    De plus en plus de grandes collectivités européennes, comme Lyon6, semblent l'avoir compris en annonçant leur volonté de mettre un terme à leur dépendance à Microsoft grâce à des logiciels libres.

    Le risque lié à l'absence de maîtrise réelle et continue des technologies logicielles sur lesquelles reposent les systèmes d'information a été illustré par Guillaume Poupard dans sa récente audition par la commission d'enquête du Sénat sur la commande publique. Dans le contexte géopolitique actuel de tension accrue entre les États-unis et l'Europe, il fait remarquer, au sujet des « offres hybrides » comme Bleu :


    « L'open source étant aujourd'hui mature – ce n'était pas vrai il y a dix ans –, il est possible, à condition de disposer d'ingénieurs qualifiés, ce qui est le cas, d'intégrer des technologies open source dans l'élaboration d'un produit robuste, efficace, sécurisé et immun aux droits américain et chinois. Tel est le pari que NumSpot est en train de gagner.
    Une telle offre peut-elle être qualifiée de souveraine ? Je pense que oui. Les offres hybrides que j'évoquais sont-elles souveraines ? De toute évidence, on ne parle pas du même type de produit, la principale différence tenant, à mon sens, non pas à la sécurité, mais à la disponibilité des technologies. Si, demain, les fournisseurs de technologies américains décident de couper l'accès à leurs technologies, compte tenu de l'évolution constante des outils et des mises à jour nécessaires à leur fonctionnement, les systèmes hybrides s'effondreront très rapidement, au bout non pas de quelques années ou de quelques décennies, mais de quelques jours, peut-être de quelques semaines.7 »

    « Y a-t-il un pilote dans l'avion ? »

    Il ne s'agit pas, pour reprendre les propos de la DINUM et de l'ANSSI, de « nier les difficultés auxquelles les services des ministères sociaux sont confrontés ». C'est-à-dire une situation de profonde dépendance à Microsoft qui justifie sa propre reconduction par l'importance des investissements nécessaires pour en sortir. L'enjeu, au delà des choix spécifiques et de la responsabilité – réelle – de telle ou telle administration, est bien celui de la mise en place d'une stratégie politique de « souveraineté numérique ». Dit autrement, il s'agit d'envisager le sujet non pas comme relevant de simples choix opérationnels au sein de chaque administration, mais bien comme une politique publique d'envergure à construire.

    À ce titre, les auditions conduites par la commission sénatoriale sur la commande publique sont éclairantes. Au gré de celles-ci, le rapporteur, Danny Watterbeld, exprimera à plusieurs reprises ce constat d'absence de stratégie politique par la formule rhétorique : « Y a-t-il un pilote dans l'avion ? »8
    Face à la directrice générale de l'École polytechnique qui a récemment fait le choix de migrer vers Office 3659, le président de la commission, Simon Uzenat, résume ainsi la problématique : « Donnons-nous les moyens de travailler à une alternative, parce qu'avec les choix que vous opérez nous entretenons cette dépendance », ce qu'il qualifie comme un dysfonctionnement des services de l'État10.

    De ce point de vue, la conviction de l'April reste que ce n'est qu'en mettant en œuvre une politique publique globale et ambitieuse, coordonnée à un niveau interministériel, passant par une priorité au logiciel libre et un soutien par l'investissement aux communautés et tissus économiques qui les font vivre, que l'on pourra répondre aux enjeux de « souveraineté numérique ». De toute évidence, on est encore loin du compte.

2025-06-23